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Porcelaine
Quelques gouttes de trop font déborder ta porcelaine.
Elles coulent le long de tes joues, je ne veux pas les perdre,
Alors j'entreprends de les sauver du bout des lèvres.
Les larmes de tes yeux te rendent encore plus belle aux miens,
Et je me concentre sur le sel de toi pour ne pas en faire autant.
Non, ne rougis pas. Tendrement incapable d'être coupable.
A moi de réconforter ton être si admirablement normal.
Non, ne rougis pas.
Je balaie ton visage et te remets une mèche derrière l'oreille.
Oreille libérée aux mots si doux et crus si fort.
Non, ne rougis pas.
Œil vitreux et peau sans teint, ta porcelaine est si fragile.
Sa blancheur est maculée d'un pourpre grandissant.
Non, ne rougis pas.
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Commentaires
un poète se cache parmi nous.