• Porcelaine

    Quelques gouttes de trop font déborder ta porcelaine.

    Elles coulent le long de tes joues, je ne veux pas les perdre,

    Alors j'entreprends de les sauver du bout des lèvres.

    Les larmes de tes yeux te rendent encore plus belle aux miens,

    Et je me concentre sur le sel de toi pour ne pas en faire autant.

    Non, ne rougis pas. Tendrement incapable d'être coupable.

    A moi de réconforter ton être si admirablement normal.

    Non, ne rougis pas.

    Je balaie ton visage et te remets une mèche derrière l'oreille.

    Oreille libérée aux mots si doux et crus si fort.

    Non, ne rougis pas.

    Œil vitreux et peau sans teint, ta porcelaine est si fragile.

    Sa blancheur est maculée d'un pourpre grandissant.

    Non, ne rougis pas.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:33
    communiqué:
    un poète se cache parmi nous.
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    2
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:33
    Et tu lui cherche
    des pouls ?
    3
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:33
    Mais avec
    les doigts dans le nez, ça va être dur...
    4
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:34
    c'est un poème
    d'époux.
    5
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:34
    pourquoi
    dans le nez?
    6
    Mercredi 28 Mars 2007 à 10:39
    Ah bah voilà,
    la déco rouge est revenue ;-)
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